Ode à la joie : le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven

Le 17 décembre 2020 nous célébrerons le 250e anniversaire de la naissance du célèbre Ludwig Van Beethoven, retour sur la vie du compositeur de la 9e Symphonie.

Ode à la joie : le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven

©️Gallica - BnF

Ludwig nait de l’union de Johann et Maria-Magdalena Keverich à Bonn en Rhénanie au mois de décembre 1770 au coeur d’une famille de mélomanes. Il est le deuxième de sept enfants et est élevé entre la brutalité d’un père alcoolique et la douceur de sa mère, plus discrète. 


Très jeune, le fils Beethoven montre un talent pour la musique, chose que son père s’empresse d’exploiter. Avec l’idée d’en faire le nouveau Mozart, son père le contraint à arrêter l’école à 11 ans pour s’exercer au piano et au violon. L’anecdote veut que le père Beethoven soit allé jusqu’à mentir sur l’âge de son fils (en le rajeunissant de presque deux ans) pour rendre son talent encore plus extraordinaire. Pendant des années, Beethoven « mentira » donc sur son âge par erreur. 


A seulement 13 ans, Beethoven joue au clavecin et à l’orgue de l’orchestre de la cour. C’est là qu’il se fera remarquer par Ferdinand von Waldstein qui l’emmène à Vienne en 1787 pour étudier. Là-bas, il rencontrera Mozart qui parlera de lui en ces termes : « Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde ». Très vite, le jeune musicien est contraint de retourner à Bonn suite au décès de sa mère et à la mise en retraite de son père alcoolique. C’est d’ailleurs à Bonn qu’il aura la chance de rencontrer le compositeur Joseph Haydn qui le convainc à nouveau de se rendre à Vienne, il ne retournera jamais dans sa ville natale. Il y forgera sa réputation de pianiste virtuose. 


Beethoven entame une tournée de concerts à Vienne, Berlin et Prague où le public se montre bien plus séduit par sa musique que par son fort tempérament. A ce moment là, le musicien souffre déjà d’acouphènes. Cette surdité à venir l’isole et lui donne une image de misanthrope. Il commence alors à se plonger dans la composition et écrit la Troisième Symphonie dite « Héroïque » car puissante, originalement longue et caractéristique des quelques oeuvres à suivre. Devenu totalement sourd en 1818, l’artiste ne cesse de travailler, compose la célèbre 9e Symphonie et met en musique des poèmes de Goethe. 


Malade, sourd et affaibli, le compositeur décède le 26 mars 1827, à 57 ans, entouré de ses amis. Plusieurs milliers de personnes assisteront à son enterrement. Premier des artistes romantiques, il laisse derrière lui des oeuvres de renommées mondiales, fortes et puissantes. 


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