Petit précis sur nos ancêtres sorcières...
Trouver une idée d’article de blog pour la lettre U n’a pas été chose facile. Alors on a fouillé des dizaines de sites, tapé la lettre U sous toutes ses coutures dans les moteurs de recherche avant de se lancer dans la recherche de locutions latines qui sauraient nous mettre la puce à l’oreille… et Bingo ! « Ultra Vires » ou comprenez plutôt (si, comme pour moi vos cours de latin paraissent bien loin) « Au-delà des pouvoirs »…
Cette locution latine était (et est toujours?) utilisée en droit constitutionnel, mais il ne nous en fallait pas plus pour déjà imaginer un article sur la sorcellerie en Bretagne ainsi que sur le don et la transmission de ces pouvoirs.
Alors, que l’on y croit ou non, rendez-vous, non pas à Poudlard mais à Rochefort-en-Terre, en Bretagne, pour commencer cet article. C’est dans ce village que, d’après bon nombre de générations, existait une femme plus connue sous le nom de « Naïa la sorcière». D’après les dires, cette vieille dame, que l’on trouvait souvent au château de Rieux, pouvait prédire l’avenir, pouvait être vue à plusieurs endroits en même temps et même jeter des sorts… Certains racontent même qu’elle était immortelle, elle ne vieillissait pas et ne se nourrissait pas non plus. Incroyable, mais vrai ?
En tout cas, les histoires de sorcières (et sorciers!), de fées, de druides et autres guérisseurs sont nombreuses en Bretagne. Une importance qui pourrait trouver son explication dans la religion et la culture celtiques propres aux bretons. Même le musée de Bretagne de Rennes s’est mis à la magie en proposant début 2018 l’exposition « J’y crois, j’y crois pas» afin de proposer au commun des mortels une expérience riche en croyances et magie. Les anciennes pratiques magiques et guérisseuses fascinent toujours – on recense d’ailleurs de récents rassemblements de druides ou encore des objets dits ensorcelés. Ainsi, les contes et légendes bretonnes ne sont pas prêts de quitter les croyances populaires.
C’est une question que beaucoup se posent, en France, mais dans le monde anglo-saxon aussi - « est-ce que je descends d’une sorcière ? ». Et alors que l’on retrouve énormément de bases de données numérisées en ligne, il n’existe pas, pour l’heure, de fichiers de recensements de sorcières en France. Par contre, si vous descendez d’une famille écossaise et bien la suite pourrait être susceptible de vous intéresser. En effet, nous somme en pleine Chasse aux Sorcières, au milieu du XVIIe siècle, et les Écossais recensent avec vigueur les noms et confessions (sous la torture évidemment) de sorcières (et sorciers aussi). Ce document a été numérisé et est disponible en ligne depuis 2016 – un prétexte pour y jeter un œil ! Et si l’envie vous dit de revivre l’expérience de la Chasse aux Sorcière, le professeur Brian Pavlac vous invite à consulter son site (un mini jeu de rôle).
Peut-être vous êtes-vous déjà interrogé à ce sujet ? C’est vrai qu’avoir des pouvoirs peut sembler cool ! Et puis, on connaît tous quelqu’un capable de passer le feu ou un rebouteux, un guérisseur.
En cherchant bien sur les moteurs de recherche, vous n’aurez pas de mal à trouver des formules magiques et autres prières censées vous permettre de contrôler des fluides et de développer vos pouvoirs, parce que sachez que ceux-ci ne se transmettent pas toujours de génération en génération. En effet, la manipulation de lois naturelles semble possible pour ceux qui possède un « don », une aptitude innée – mais la magie, aussi et a priori, ça s’apprend ! Et c’est à force de travail que la maîtrise de ces pouvoirs pourra se faire.
De plus, si être « sorcier » n’était pas bien vu à l’époque, aujourd’hui, aux États-Unis, beaucoup le revendiquent comme une passion, voire même un second métier. Alors, pourrions-nous dans un futur proche prétendre descendre de sorciers ?
En tous cas, si beaucoup d’histoires de sorcellerie ne sont qu’en réalité des histoires de famille que l’on prend plaisir à partager, méfiez-vous des défaîneurs qui pourraient vous jeter un strobinel !
J'habite à côté d'une sorcière