Un sujet largement abordé par les bloggers-généalogistes et autres entreprises de généalogie parce qu’on sait combien ces souvenirs sont des petits trésors.
Nous n’avons pas les réponses à toutes les questions autour de ce sujet alors cet article nous permettra de vous partager nos réflexions.
On ne va rien vous apprendre, quand on fait de la généalogie, tel un détective on part à la recherche de la moindre trace de vie laissée par nos ancêtres. On fouille, on examine, on vérifie et quel bonheur qu’est celui d’avoir retrouvé un bout de l’histoire d’une arrière-grande-tante oubliée.
On s’attache forcément quelque part à ces personnes. Des personnes qu’on a connu, qui nous ont accompagné quelques années ou bien des ancêtres dont le nom nous dit vaguement quelque chose voire même rien du tout. Le peu de choses que nous savons de ces personnes laisse toute sa place à notre imagination. Avec une cousine éloignée cabaretière, un arrière grand-oncle mort à la guerre ou quelques inscriptions mystérieuses sur une poutre datées de plus de 110 ans, une seule grande et vraie question se pose : qui étaient-ils ?
Une question si vaste que c’est déjà une victoire de connaître leurs dates de naissance, de mariage, de décès, leurs métiers, leurs lieux de vie… Mais cela va sans dire que cette recherche avide d’informations serait sans doute assouvie si l’on pouvait en savoir (toujours) plus.
Voilà comment après avoir fouillé dans les archives, on se retrouve à fouiller dans un grenier. Certainement à la recherche d’un indice laissé là par hasard, de quelque chose de physique, comme pour nous assurer de la réalité de l’existence, un jour, d’un ancêtre. A la recherche d’un trésor, d’une boîte qui brillerait dans le noir, pleine d’une nouvelle mine de documents et images à fouiller, examiner et vérifier.
C’est comme redonner vie à toutes ces personnes, sans encore être capable de s’assurer de leur identité, ni du contexte de la prise de vue. Mais comment le savoir d’ailleurs ? Si rien n’est inscrit au dos de la photos, si la photo a perdu la majorité de sa couleur et si malheureusement il n’y a plus de mémoire vivante à interroger. C’est LA question, et (à part un miracle) nous n’en n’avons pas la réponse. Quelques pistes pourraient aiguiller ces recherches sur le contexte et l’identité de ces personnes, comme le tirage et le support de la photo, puis le style vestimentaire, les coiffures, les poses… des symboles marquant d’une époque précise.
Le bon sens et l’esprit « collectionneur » nous pousse très rapidement à numériser, à mettre sous cadre ou ranger dans des boîtes tous ces trésors pour les préserver du temps et en garder une trace. Avec un peu d’expérience, on peut même se lancer dans la retouche des photos (couleurs, contraste et netteté), mais attention à ne pas l’abîmer d’autant plus ! Et puis, quoi garder d’abord ? Ces images, documents ou objets ne nous appartiennent que par héritage. La question derrière tout ça, c’est quoi transmettre, ensuite ? Les photos, les recettes de cuisine, les bijoux de valeurs, les films, les carnets, les lettres… tout ce qui nous permettrait de mieux connaître les goûts et la vie d’un ancêtre presque inconnu, peut-être ?
Toutes ces questions autour des souvenirs physiques laissés par nos ancêtres nous poussent à nous poser la question de ce que nous allons laisser, consciemment ou non. A l’heure où le digital est omniprésent, nos traces sont bien plus nombreuses et bien plus faciles à remonter et conserver. Et oui, Instagram est le nouvel album photos poussiéreux trop souvent oublié dans la bibliothèque - celui que nous ouvrons 1 ou 2 fois par an, en famille, et dans lequel nous nous plongeons des heures... Quand nos arrières-arrières-petits-enfants n’auront même plus à monter au grenier ni à ouvrir un album mais qu’ils n’auront qu’à taper notre nom dans Google… qu’auront-nous laissé ? Cette question fait forcément réfléchir !
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