AntisèchesAstuces et outilsHistoires d'ancêtresChallenge AZActualités
Que vos ancêtres soient restés toute leur vie dans la même maison (ou dans le même village) ou qu’ils aient vu du pays, il est toujours émouvant de retrouver leur trace au grès de leur histoire.
Plusieurs sources d’archives peuvent vous aider à retracer le ou les lieux de vie de vos ancêtres :
• Les recensements de la population : en fouillant ces registres à la recherche de vos ancêtres vous pourrez même connaître le nom de la rue ou du lieu-dit où ils habitaient. Le pré-requis ? Connaître la ville ou le village de résidence des-dits ancêtres. Sinon, à vous les longues heures passées à éplucher les recensements.
• Les registres matricules militaires : ces registres sont plutôt complets pour ce qui est des hommes de notre généalogie dès le milieu du 19ème siècle. En parcourant la fiche matricule d’une ancêtre dans les archives, vous retrouverez une liste de ses lieux de vie successifs.
• Les actes d’état civil : en effet, les actes les plus récents sont souvent les plus complets. Vous pourrez parfois y découvrir une adresse ou en tous cas, un quartier ou un lieu-dit.
De plus, connaître l’histoire locale et le métier d’un ancêtre pourra aussi vous aider à reconstituer son environnement. En effet, des ancêtres fermiers pouvaient changer de lieu d’exploitation (et non forcément de lieux d’habitation), tout comme de jeunes adultes pouvaient être envoyés chez d’autres familles pour y travailler.
Souvent en quête d’une vie meilleure, certains de nos ancêtres ont pu être amené à quitter le pays pour l’étranger.
Mais comment savoir si une famille a quitté le pays ? Difficile à dire dans les archives… Les légendes familiales, par contre, peuvent être de bons points de départ.
De 1538 à 1685, de nombreux protestants ont fuit les persécutions. Beaucoup se sont installés dans les colonies britanniques.
Entre 1789 et 1815, on estime que 140 000 Français ont émigrés. Beaucoup d’entre eux étaient des nobles, des prêtres, des militaires, des bourgeois, des paysans ou des ouvriers et commerçants. Ils cherchaient, en majorité, à échapper à la violence de la Terreur.
Les zones d’émigration sont variées : Etats-Unis, Canada (province du Québec ou ouest du pays), Angleterre (Londres, Southampton, Jersey, Guernesey…), Suisse (Neuchâtel, Fribourg, Berne, Bâle…), Allemagne (Hambourg, Cologne…), Autriche, Espagne, Italie (Naples, Palerme, Turin…) ou encore la Russie.
Dès 1793, la Convention dresse des listes des émigrés par commune.
Au milieu du 19ème siècle, de nombreux Français quittent la France alors qu’elle traverse une crise économique importante : croissance démographique, ralentissement industriel, pauvreté; mais aussi une période de répression importante avec le coup d’état de Napoléon III. On dénombre un pic d’émigration française aux Etats-Unis entre 1847 et 1851. Ils se sont aussi installés au Canada, au Mexique ou encore en Argentine et en Uruguay.
Les bagnes étaient des prisons réservées, en théorie, aux condamnés ayant commis de graves crimes et délits. Ils étaient obligés d’y travailler.
Le premier bagne a été ouvert en 1748 à Toulon. Cependant, dès les années 1840, les politiques ont souhaité éloigner les criminels de la France.
Les premiers bagnes à l’étranger, en Algérie et en Tunisie, étaient des bagnes militaires. Ensuite, les bagnes maritimes (Toulon, Brest, Rochefort..) ont été transférés vers Cayenne en 1852, puis vers la Nouvelle-Calédonie en 1864. On dénombre de nombreux camps en Guyane française, à la Réunion, en Indochine ou encore à Madagascar.
Il faudra attendre le décret-loi du 17 juin 1938 et son application en 1945 pour que la détention dans les bagnes soit abolie. Les derniers bagnards et leurs surveillants sont rentrés en France en 1953.
Les registres matricules des bagnards sont disponibles en ligne sur le site des Archives nationales d’outre-mer.
Enfin, pour voyager au grès des archives dans les pays où vous mènent vos ancêtres, vous pouvez toujours consulter nos antisèches. Nous y regroupons les sites les plus utiles pour retrouver des archives, des associations, des photos/vidéos ou encore des revues sur l’histoire du pays et ses migrations.
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